L'hôtelier mauricien Lux Resorts vient d'achever à Paris sa première tournée franco-allemande - Francfort, Marseille et Lyon - et souhaite se développer en signant des contrats de gestion.
Ex-Naïade Resorts, le groupe mauricien Lux Resort a rodé son concept après un peu plus d’un an de fonctionnement. Propriété pour 37% du groupe mauricien Mon Loisir-Gml, et pour le reste d’investisseurs financiers et de particuliers, son concept est basé sur la sublimation du temps des vacances et de loisirs, reposant sur un service et des produits exclusifs. Par exemple, Lux Resorts possède son propre café, "Lux", sa propre marque de glace, "Ici", ses propres vins "Scruca" (référencé chez John Parker)… "Un séjour chez Lux Resorts doit être vécu comme une expérience sensorielle, un life-style unique", résume Axelle Mazery, group marketing manager. C’est ce qu’une dizaine de représentants de la chaîne est venue présenter, au cours d’une première tournée germano-française les conduisant la semaine dernière de Francfort à Paris, en passant par Marseille et Lyon. L’occasion de rencontre environ 500 prescripteurs de séjours.
Une offre groupe à partir de 15 pax
Le groupe représente cinq hôtels sur l’Ile Maurice, plus une île privée, une île-hôtel aux Maldives, et deux hôtels à La Réunion, il compte au total 1 500 chambres dans cette région du monde, majoritairement de catégorie cinq étoiles. "La majorité de nos établissements sont tout à fait adaptés pour l’organisation de séminaires ou d’incentive d’exception. Notre département groupe traite les demandes à partir d’une quinzaine de personnes", complète Axelle Mazery. La direction commerciale pour la France, Belgique, Suisse francophone est assurée depuis Paris par Véronique Berthier qui s’appuie sur deux délégués régionaux : Sébastien Piette et Noëlle Mercadier. Sur l’année 2012, "Lux Resorts" a enregistré, sur l’ensemble de son parc, un coefficient de remplissage moyen autour des 70%, avec un prix moyen de la chambre double autour des 350 euros. Sa principale clientèle est française pour 35%, puis allemande pour 10 %, mais aussi britannique, sud-africaine, chinoise, russe… Dans l’avenir, plutôt que de construire ou d’acquérir de nouveaux établissements, l’idée est davantage aujourd’hui de proposer ce type de concept auprès d’hôteliers sensibles à ses valeurs. "Nous avons des pistes, dans l’océan Indien mais aussi ailleurs", nous confie Axelle Mazery.