L'Agence du tourisme de la Corse et ses partenaires ont entamé leur tournée continentale 2013/2014, là où avait démarré la précédente à Lyon. Et elle espère les mêmes retombées.
Avec une vingtaine de partenaires (hôteliers, réceptifs, transporteurs et institutionnels), l’Agence du Tourisme de la Corse (ATC) aura donc visité huit villes à l'occasion de ce roadshow 2012/2013 : Lyon, Bordeaux, Paris, Nantes, Lille, Strasbourg, Nancy et Toulouse. Avec à chaque occasion une cinquantaine de prescripteurs rencontrés (agents de voyages, autocaristes… mais aussi représentants d'associations, de comités d’entreprise…), chaque fois avant un traditionnel buffet gourmand.
Pour ce nouveau périple qui démarre, et dont toutes les dates ne sont pas encore totalement calées, Didier Léonetti, directeur général de l’ATC, annonce de nouvelles étapes, notamment sur la façade Ouest du continent. Une initiative qui a donné de bons résultats pour l’année 2012, avec une croissance de 4 % du trafic global à destination de l’île de beauté. La Corse a en effet enregistré un trafic global de trois millions de visiteurs, dont 70 % en provenance du continent et 30 % issus de l’étranger. Et, sur ce dernier marché, la conjoncture n’a pas du tout été favorable pour l’Italie (première clientèle de l'île) qui décroche de 15 %, contrairement aux marchés allemands, belges, suisses, scandinaves… qui progressent, mais avec un poids moindre.
Les groupes représentent environ 20 % de la fréquentation globale
"Pour la saison qui va démarrer, la nouveauté réside dans le fait que nous pouvons désormais compter sur une trentaine d’aéroports de départ depuis le continent", se réjouit Didier Léonetti. Effectivement, l’ATC s’appuie sur l’intérêt nouveau que la destination suscite auprès des compagnies aériennes. Par exemple, à Lyon-Saint Exupéry qui dessert le deuxième marché hexagonal derrière l’Ile-de-France et devant Provence-Alpes-Côte-d’Azur, va voir son offre aérienne quasiment doubler. "Nous disposions durant la période d’avril à octobre 2012 de 120 000 sièges, nous en avons 220 000 cette année", précise Didier Léonetti. Avec la desserte d'Ajaccio, de Bastia, de Calvi et de Figari, cet accroissement de l’offre a aussi pour conséquence une pression sur les prix. Autre conséquence : cette montée en puissance participe au rééquilibrage des moyens de transport entre le mode maritime, qui accapare 60 % du trafic, contre 40 % au mode aérien. Mais il représente autant d’opportunités pour le marché groupes qui représente en Corse, environ 20 % de la clientèle.