Le premier exploitant de parcs acrobatiques dans l'Hexagone, France Aventures, veut passer à la vitesse supérieure. La société Altiplano, auquel il appartient, souhaite atteindre la dizaine de parcs aux Etats-Unis d'ici 2020, tout en opérant d'autres acquisitions sur le territoire national.
Altiplano est une société basée dans la périphérie ouest lyonnaise. Elle développe plusieurs activités : une activité ski (Skimania) et parcs d’attractions (Travelmania), pour environ trois millions d'euros, une activité événementielle (Urban Concept), pour environ 1,2 million d'euros et une activité de parcs acrobatiques, sous la marque France Aventures, pour 1,3 millions d'euros.
Ces loisirs de plein air, avec des équipements sécurisés dans les arbres, présentent, en terme de saisonnalité, une intéressante opportunité par rapport aux séjours ski. Un peu sur le modèle de la Compagnie des Alpes. En France, elle compte six implantations : Lyon, Saint-Etienne, Chamrousse, Amnéville, Nancy et Sainte-Croix. Elle est aussi implantée aux Etats-Unis, à Atlanta, depuis fin 2011, sous l’enseigne Treetop. "C’est dans ce dernier pays que nous envisageons de développer France Aventures, affirme Luc Peyre, président et actionnaire majoritaire d'Altiplano, selon un rythme d’une ouverture par an, jusqu’en 2020 et pour un investissement unitaire de 200 000 euros".
Les groupes représentent environ 30 % de la fréquentation
En France, les parcs sont ouverts environ 200 jours par an, autour de la période estivale et des vacances scolaires. En dehors, il est cependant possible, moyennant environ 300 euros par jour, d’ouvrir les installations pour des groupes, sur réservation. Car si la clientèle individuelle est majoritaire, celle des groupes représente environ 30 % du total, en France. En interne, un dispositif commercial est d’ailleurs mis en place spécifiquement pour eux. Le développement dans l’Hexagone fait, lui aussi, partie des objectifs d'Altiplano: "nous souhaitons être présents dans toutes les agglomérations françaises d’une taille supérieure à 200 000 habitants et dans tous les parcs ou groupements existants, qui disposent d’une clientèle supérieur à 15 000 visiteurs par an, nous intéressent", conclut Luc Peyre, qui sur l’exercice 2012 a totalisé autour des 100 000 entrées.