L’Union des Aéroports Français (UAF), qui regroupe 157 membres, vient de communiquer les résultats du trafic aérien français qui signent, en 2012, un nouveau record.
Avec 168 millions de passagers transportés, soit une croissance de 3 % par rapport à 2011, le trafic aérien français établit une nouvelle référence. Une performance qui repose surtout sur les bons résultats d’aéroports régionaux, tels que Marseille ou Nantes, qui ont connu une croissance de leur trafic supérieure à 10 %.
Cette évolution positive est tirée par l’implantation des bases Air France en province, ainsi que par la poursuite du développement des compagnies à bas coût. Mais une évolution que l’on ne retrouve pas partout, sur les aéroports de Paris (+ 0,8 %) ou de Lyon (+ 0,2 %), par exemple. L’Union des Aéroports Français (UAF) note également que cette performance s’accompagne d’un nombre de mouvements d’avions en diminution : il était de l’ordre de 1 920 000 l’an passé, c’est-à-dire en baisse de 20 000 par rapport à l’année précédente. Cette tendance confirme déjà les chiffres enregistrés en 2009 et 2010.
Elle résulte de l’utilisation de plus gros modules et des efforts effectués par les transporteurs aériens pour obtenir un meilleur taux de remplissage des appareils. Un élément dont l’UAF se félicite, notant ainsi "le développement du transport aérien dans le respect des populations riveraines des aéroports", un domaine particulièrement sensible en ce moment.