En positionnant un avion à Lyon-Saint Exupéry à partir du 20 avril 2013, Transavia marque son intérêt pour le marché touristique émetteur de Rhône-Alpes.
Après Paris-Orly, Nantes et Lille, Lyon sera la quatrième plateforme de Transavia, filiale d'Air France et de KLM, où elle a démarré ses opérations il y a trois ans. Exploitant huit appareils, tous des B 737-800 de 189 sièges, Transavia s’apprête à en recevoir trois supplémentaires, à partir de la saison d’été 2013. C’est ce qui explique les nouvelles ambitions de la compagnie : "à fin novembre, depuis Lyon-Saint Exupéry, nous avons réalisé, en cumul de puis le début de l’année, un total de 360 vols, correspondant à 66 000 sièges offerts et à 52 161 sièges vendus. Sur l’ensemble de l’année prochaine, notre budget prévoit la réalisation de 1048 vols représentant 197 000 passagers", envisage Hélène Abraham, vice-présidente commercial, marketing et produit de Transavia France. Pour y parvenir, son programme de vols sera très sensiblement élargi : Marrakech, les jeudis et samedis, Oujda, les mercredis, Tunis les mardis, jeudis et samedis, Monastir les mardis et jeudis, Héraklion, les lundis, mercredis et vendredis ainsi que Séville, les samedis. Peut-être une opportunité pour les voyagistes et les groupistes. Car, conformément à son modèle, Transavia fonctionne moitié/moitié avec, d’un côté les engagements des tour-opérateurs (Thomas Cook, Club Med et Transat), et d’un autre, la clientèle individuelle, via internet. Mais à Lyon, certains prescripteurs ont déjà leurs habitudes avec des transporteurs concurrents : "nous avons des ambitions, à Lyon, car il existe des tour-opérateurs puissants pour qui nous pouvons être un levier", poursuit-elle. D’autant que, d’une manière générale, son actionnaire, Air France, fixe, à l’horizon 2015, une flotte au-delà des 20 appareils, contre huit aujourd’hui. Ce qui laisse bien d’autres perspectives à la plateforme lyonnaise… et également à d’autres aéroports régionaux.