L'entreprise ferroviaire effectuant des liaisons entre la France, la Belgique, l'Allemagne et les Pays-Bas a réalisé un chiffre d'affaires cumulé de 470 millions d'euros en 2011, en croissance de 8,4% par rapport à l'année prédédente.
La compagnie Thalys se porte bien. Pour l'année 2011, la société ferroviaire a réalisé un chiffre d'affaires cumulé de 470 millions d'euros soit une croissance de +8,4%. Au total, ce sont 6,65 millions de personnes qui ont emprunté le Thalys en 2011, ce qui correspond une hausse de +3,1%.
Une augmentation des liaisons et dessertes
Ces chiffres positifs s'expliquent notamment, selon la société, par une diversification des dessertes et de nombreuses innovations. "Thalys enregistre les fruits de son accélération (en décembre 2009) vers les Pays-Bas (Amsterdam n'étant plus qu'à 3h18 de Paris)", précise un communiqué. En effet, les dix liaisons aller-retour quotidiennes comptabilisent une hausse 8,8% du nombre de voyageurs par rapport à 2010.
La compagnie met également en avant l'ouverture de nouvelles dessertes entre la route Paris-Cologne depuis le 29 août 2011. Désormais, le train à grande vitesse rouge effectue des arrêts aux villes allemandes de Düsseldorf, Duisbourg et Essen.
Une politique de services qui gagne
Selon Franck Gervais, CEO de Thalys International, cette augmentation du nombre de voyageurs s'explique également par le fait que "les clients de Thalys, toujours plus nombreux, récompensent par leur fidélité notre politique de services, de qualité et d'innovations", précise-t-il dans un communiqué. La qualité des services proposés en Première classe (appelée Comfort 1) a en effet convaincu 4,9% de voyageurs en plus l'année dernière. "La connexion WiFi, le repas à la place [...] et le confort ergonomique des sièges continuent de convaincre une clientèle de plus en plus nombreuse, confirmant la valeur ajoutée de Thalys", précise l'entreprise. Enfin, la ponctualité des trains, proche de 90%, pourrait aussi avoir eu un impact positif.
La compagnie, fondée en 1995, effectue les liaisons en train à grande vitesse entre la France, la Belgique, l'Allemagne et les Pays-Bas. Elle est détenue à 62% par la SNCF, à 28% par la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) et à 10% par la Deutsche Bahn allemande.