L'industrie de la croisière, qui a pris en main le renforcement des mesures de sécurité à bord des navires, impose dorénavant aux équipages une formation régulière à l'évacuation d'urgence.
Les équipages des navires de croisières participeront dorénavant à "un exercice de lancement et d'embarquement d'une chaloupe de sauvetage au minimum une fois tous les six mois", ont décidé conjointement le Conseil européen de la croisière (CEC / ECC) et l'Association internationale des compagnies de croisières (Clia). Cette mesure est d'application immédiate pour les membres de ces organisations, 26 pour la Clia, 30 pour le CEC qui compte aussi 34 membres associés.
Dans leur communiqué commun, les deux organisations précisent que "l'ensemble de l'équipage impliqué dans la manœuvre ou l'embarquement des chaloupes doit obligatoirement participer à cet exercice de formation" pour les navires comptant plus de 300 membres d'équipage. "Les navires de moindre taille [...] sont incités à réaliser une formation similaire".
Sept mesures d'amélioration
La décision datée du 20 septembre 2012 s'ajoute à six autres mesures adoptées depuis janvier dernier, en application directe des préconisations formulées par l'audit sur la sécurité opérationnelle lancé par les organismes représentant la majorité des professionnels de la croisière au lendemain du naufrage du Costa Concordia aux abords des côtes toscanes. Cette politique de renforcement de la sûreté des croisières "dépasse les obligations réglementaires actuelles", indique Manfredi Lefebvre, président du CEC.