A quelques jours de son lancement, « Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture », effectue actuellement une tournée de promotion et de présentation des programmes, afin de sensibiliser les principaux marchés de l’Hexagone.
Cette tournée partie de Bordeaux, au début du mois de décembre, s’achèvera à Montpellier juste avant Noël. Entre temps, auront été visitées les villes de Nantes, Lille, Strasbourg, Paris, Lyon et Toulouse. Elle présente un catalogue de 600 évènements, comptabilisés et répertoriés par les différents organisateurs, qui se dérouleront entre le 12 janvier et le 31 décembre,.
« Ils sont censé attirer 10 millions de visiteurs, alors que, bon an mal an, Marseille et les Bouches-du-Rhône en accueillent entre 6 et 7 millions », estime Bernard Latarjet, conseiller auprès du directeur général et du président de « Marseille-Provence 2013 ». Sur ces montants, la clientèle locale et nationale en représente 85%, la clientèle internationale 15%.
En dehors de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, ce sont les régions Ile-de-France et Rhône-Alpes qui fournissent l’essentiel du visitorat. Et, au niveau international, les pays d’Europe occidentale arrivent en tête devant ceux de la Méditerranée et du Maghreb. Pour obtenir ce titre de « Capitale européenne de la culture », le niveau d’investissement engagé est estimé à 800 millions d’euros. Sur ce montant, on considère que les collectivités territoriales (Etat, Ville de Marseille, Communauté Urbaine, Conseil Général, Conseil Régional) ont fourni 80% des financements, le reste étant le fait d’entreprises privées, au premier rang desquelles figure la Caisse d’Epargne.