L'assemblée communautaire a voté le 21 novembre 2011 la création d'un nouveau syndicat mixte fermé, qui regroupera notamment les autorités organisatrices de transports en commun des 140 collectivités. Une structure qui pose question.
Le nouveau pôle métropolitain lyonnais, qui pourrait voir le jour à l'été 2012, n'aura pas de fiscalité propre, mais portera des actions dans le domaine de l'économie, de la culture, des transports et de l'aménagement en mutualisant ses compétences.
Avec cette nouvelle forme de gouvernance, les autorités organisatrices de transports en commun (AOTC) des 140 collectivités se réuniront sous l'égide d'un syndicat mixte de type SRU.
La cohérence du maillage en question
Sa feuille de route aura pour objectif d'inclure à leur offre celle du réseau ferré, en intégrant la région et en mettant en place une tarification zonale multimodale sur le modèle parisien. Seul hic : le concours du conseil régional n'est pas acquis et la discontinuité territoriale sous-tendue par ce projet pose la question de la cohérence du maillage.
Une gouvernance de poids
Avec un budget annuel avoisinant 730 000 euros, ce futur pôle métropolitain inclurait également près d'un millions d'euros par an provenant de la part variable du Grand Lyon.
Côté gouvernance, c'est le poids démographique de chaque membre qui fera foi car sur les 64 sièges prévus, 31 sont réservés au Grand Lyon, soit 48% du nombre total.