Un an jour pour jour après le rapprochement des sociétés Xelis et Inexia sous la bannière de Systra, Pierre Mongin et Guillaume Pepy, président et vice-président du conseil de surveillance de Systra, ont dressé un premier bilan.
"Nous sommes en ordre de marche pour participer à de grands projets d'infrastructures internationaux et devenir un point d'appui pour l'industrie", revendiquait Pierre Mongin, président du conseil de surveillance de Systra lors d'un point presse organisé à Paris le 26 octobre 2011.
Avec 600 millions d'euros de chiffre d'affaires en ligne de mire à horizon 2016, la feuille de route du nouveau groupe prône un rééquilibrage des activités nationales et une poursuite du développement à l'international, en particulier dans des pays en reconstruction comme l'Irak, la Tunisie ou la Lybie. Une double casquette censée atténuer "un ralentissement économique mondial qui devrait continuer en 2012", craint Pierre Mongin.
Développer l'activité France
Réalisant 20% de son chiffre d'affaires au sein de l'Hexagone avec des contrats comme l'étude du réseau de communication électronique à très haut débit et les équipements automatiques du Grand Paris ou la maîtrise d'œuvre du tramway de Brest, Systra entend mettre les bouchées double.
"Nous voulons devenir un champion dans des spécialités comme la grande vitesse ferroviaire et les métros de nouvelles générations", confie Pierre Mongin.
"Marger" à l'international
"Personne ne nous attend sur l'échiquier de l'ingénierie mondiale. Les Anglo-saxons sont déjà bien implantés et nos concurrents émergents ne nous feront pas de cadeaux", prévient Guillaume Pepy, vice-président du conseil de surveillance.
Parmi les cibles de la société : les pays émergents mais pas seulement. "Nous nous intéressons de près aux pays où les besoins sociaux de transport explosent du fait d'une croissance démographique importante", admet Pierre Verzat, directeur général de Systra.