Afin de réduire le flot automobile vers Albi, le Tarn a lancé une ligne de bus reliant la ville aux aires de parking dédiées, en périphérie, au covoiturage. Elle totalise une cinquantaine de kilomètres.
Lundi 1er mars 2010, le Tarn a lancé une première en France en créant une ligne de bus d'une cinquantaine de kilomètres. Elle relie Albi et les aires de parking dédiées au covoiturage en périphérie, pour réduire encore le flot automobile vers la ville, a-t-on appris le 26 février auprès du conseil général.
La ligne part de deux communes situées à une cinquantaine kilomètres d'Albi, Lavaur et Saint-Sulpice-sur-Tarn. Elle passe par les deux grandes aires de covoiturage déjà aménagées par le département à proximité des entrées de l'autoroute Toulouse-Albi (A68), à Saint-Sulpice et Gaillac (à 40 et 20 km d'Albi), avant de rejoindre la préfecture par l'autoroute.
Deux nouvelles aires de covoiturage
À la fois complément et alternative au covoiturage "c'est un moyen de plus de se rendre à Albi sans prendre sa voiture jusqu'au bout et devoir chercher une place de parking en centre ville", explique-t-on.
"Tarn Bus Express, +T’Ex+, propose un départ toutes les 30 minutes, des temps de parcours réduits, la complémentarité avec le TER, des autocars modernes et confortables, un coût modique", précise un communiqué.
Le département s'apprête dans les prochains mois à mettre en service deux nouvelles aires de covoiturage à proximité d'accès autoroutiers (Rabastens et Lisle-sur-Tarn).
Une "assistance au retour"
À Toulouse, la régie des transports en commun de l'agglomération, Tisséo, promeut de son côté le covoiturage en proposant une convention aux entreprises et aux particuliers.
Les signataires bénéficient d'une "assistance au retour" organisée par Tisséo en cas d'empêchement du conducteur (autre conducteur, transport en commun, voire taxi).