Le projet de loi du Grand Paris, en débat au Sénat le 9 avril, attendra la fin des vacances parlementaires, le 26 avril, pour passer au vote. Le projet de rocade ferroviaire Arc Express défendu par le président d'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, n'est pas retenu.
Séance houleuse, vifs désaccords et 290 amendements à étudier, les sénateurs ne sont pas arrivés au bout des 29 articles du projet de loi sur le Grand Paris le 9 avril. Il leur reste dix articles à étudier dès la rentrée parlementaire du 26 avril.
D’un côté, Christian Blanc, secrétaire d’État au Grand Paris, qui veut aller vite et espère que le premier tronçon du métro automatique de 130 km inscrit dans le projet sera bouclé avant 2023. De l’autre, les élus de gauche, vent debout contre le texte. Ces derniers n’ont toutefois pu sauver le projet Arc Express de Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, supprimé par un amendement déposé par la majorité.
Ils n’ont pas non plus réussi à influer sur les articles prévoyant que l’État reprenne à son compte l’aménagement prévu autour des installations de transport. La bataille de la rentrée portera sur le financement de la grande boucle de métro autour du Grand Paris (lire notre précédent article), et les discussions promettent d’être vives, puisque certains élus de droite sont eux aussi loin d’être convaincus des choix proposés par le gouvernement. Le feuilleton n’est donc pas terminé.