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Crédit photo ZFE

C’est la conséquence directe de l’amélioration de la qualité de l’air en ville. L’État autorise Marseille, Strasbourg et Rouen à laisser circuler les véhicules Crit’Air 3 dans leurs ZFE au-delà du 1er janvier 2025, a annoncé mardi le ministère de la Transition écologique.

Cette décision a été prise alors que l’année 2023 a été marquée, pour ces trois agglomérations, «par un passage à des seuils inférieurs aux recommandations sanitaires en vigueur», a expliqué Christophe Béchu. Sans l’amélioration de la qualité de l’air, les trois métropoles auraient dû poursuivre la mise en place de leurs Zones à faibles émissions (ZFE) en interdisant la circulation des voitures diesel de plus de 14 ans et à essence de plus de 19 ans, mais elles sont passées en 2023 en dessous des seuils réglementaires de qualité de l’air.

«La conséquence, c’est qu’au 1er janvier de l’année prochaine, seules les villes de Lyon et Paris seront tenues d’appliquer le calendrier» de durcissement des mesures liées aux zones à faibles émissions (ZFE). C’est-à-dire que ce seront les deux seules métropoles où les véhicules Crit’air 3 seront interdits. «Le principe, c’est que quand vous passez en dessous des seuils, vous ne mettez plus en œuvre de restrictions nouvelles mais vous concernez celles que vous avez», a précisé le ministre, qui a ainsi justifié le rétropédalage opéré pour les villes de Marseille, Strasbourg et Rouen. Pour ces trois villes et «pour tous les territoires qui ne sont pas en dépassement de seuils, et c’est le cas de 41 agglomérations de plus de 150.000 habitants sur 43, on peut se contenter de la mise en place du périmètre (ZFE) et de l’application minimale (du dispositif)», a-t-il spécifié.

Le cas de Rouen

Dans la foulée, la métropole de Rouen a confirmé mardi qu’elle ne mettrait pas en place l’interdiction des Crit’Air 3, se félicitant de ses «efforts» qui ont permis d'améliorer la qualité de l'air et de repasser sous les seuils réglementaires. Pour le président PS de la métropole de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, « le travail paie ». Et l’élu de citer le « renforcement massif des transports en commun » dans son intercommunalité, « l’instauration de la gratuité les samedis et les jours de pics de pollution, le soutien sans précédent au covoiturage, le développement exponentiel de l’usage du vélo et l’amélioration du transport à la demande dans les territoires les moins denses ».

Côté GES, le détail des chiffres, que doit publier prochainement le Citepa, en dira un peu plus sur les bons et les mauvais élèves de la décarbonation par secteur d'activité. Les transports devraient rester trop hauts. Incidemment, quel impact ces nouvelles auront elles sur les projets de SERM (services express régionaux métropolitains) au moment même où les perspectives de déficit budgétaire s’avèrent plus inquiétantes que prévues ?

Alors ce n'est pas un coup de frein. 

Ces baisses continues depuis 25 ans sont dues aux normes européennes qui ont obligé à diviser par 30 les teneurs en particules et par 6 en NOX. Les résultats se sont donc améliorer. L'an prochain Paris et Lyon qui sont encore dans le colimateur seront sous les seuils, prophétise un expert. Alors pourquoi avoir à ce point mis l'accent sur les ZFE à deux reprises, par des lois récentes? 

 

Auteur

  • La Rédaction
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